Actualite nationale RDC
RDC : Francois-Xavier Beltchika a Mbuji Mayi pour vulgariser la constitution
Le Président National du CDPS et Président Exécutif de la CoPR a séjourné à Mbuji-Mayi du 11 au 16 juillet 2016.
Au cours de cette visite, il a échangé avec la population et abordé sans tabou les différents points d'actualité suivants:
- le pourquoi de la création du CDPS
- la rencontre avec Etienne Tshisekedi à Bruxelles en mai 2016
- la vulgarisation de la constitution de la RDC
- le sens des articles verrouillés dans la constitution
- la nécessité pour les congolais de connaitre et défendre ses droits
- la nécessité en tant que citoyen de remplir ses devoirs et défendre toutes les dispositions de la constitution.
Veuillez donc suivre l’intégralité de sa visite à travers les images ci-dessous :
Tshikas
RDC / Canada : Une délégation de l'opposition de la République démocratique du Congo (RDC) a été reçue, ce Mardi 25 octobre au 125, promenade Sussex à Ottawa
En tournée de sensibilisation auprès des autorités Nord-américaines pour apporter la lecture de l'opposition face à la crise politique en RDC, le Président National du CDPS et Président Exécutif de la Plateforme Coalition Pour la République "CoPR", le Camarade François-Xavier BELTCHIKA-KALUBYE a un agenda bien rempli.
Les parlementaires Canadiens
Le lundi 17 octobre dernier à Montréal, la Députée du Nouveau Parti Démocratique "NPD", Porte-Parole de ce Parti au Parlement Canadien en charge des Affaires Etrangères et Vice-présidente du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la chambre des Communes ( parlement Canadien), Hélène Laverdière avait échangé avec la délégation de l’opposition Congolaise menée par FX Beltchika.
Honorable Madame Hélène Laverdière et le PN Beltchika
Hélène Laverdière, PN Beltchika, Dr Arcelin et Représentant CDPS Guy Mokabila
L’Exécutif Canadien
C’est le 25 Octobre 2016, que la délégation de l’opposition congolaise se déplace à Ottawa pour une rencontre aux Ministères des affaires étrangères, rebaptisés avec le gouvernement libéral de Trudeau, du Ministère des affaires Mondiales.
Lorsqu’ils arrivent au 125 promenade Sussex à 14h45, sous une fine neige qui tombe sur la capitale fédérale du Canada, le Camarade François-Xavier Beltchika, accompagné du Représentant du CDPS Canada Guy Mokabila, du Professeur Kakwenda, des Camarades Papy Dishueme et Pascal Beltchika, sont reçus à la Direction des relations bilatérales avec l’Afrique de l’Ouest et du Central par le Directeur Adjoint, Afrique Centrale Monsieur Philippe Cousineau et Madame Gabrielle Bilodeau, Conseillère principale en charge de la RDC.
Satisfaction après la rencontre
La délégation du CDPS était satisfaite après la rencontre. Les autorités canadiennes sont très préoccupées par les risques des violences à cause de la crise politique, selon le Directeur Philippe Cousineau. Le Canada souhaite qu’un vrai dialogue inclusif se tienne.
Une rencontre de restitution du Séjour du FX Beltchika au Canada est fixé pour ce samedi 29 Octobre 2016 à Montréal.
Invitation est donc lancée à toute la communauté congolaise du Canada et aux amis de la RDC.
DBL
RD Congo – 30 juin : Que reste-t-il du combat de Lumumba ?
Le 30 juin est un jour de commémoration en République Démocratique du Congo et dans certains milieux africains. Ce jour de 1960, le Congo accédait à son indépendance du Royaume de Belgique, mais la liesse fut de courte durée. Emery patrice Lumumba, le héros de la lutte pour l’indépendance, fut rapidement assassiné (le 17 juin 1961). Avant son élimination physique, il avait été confronté à une crise politique, diplomatique et militaire orchestrée par les pays occidentaux qui tenaient fermement à reprendre pied dans « leurs » anciennes colonies. L’aventure coloniale devait être relancée sous une forme, certes moins ostentatoire, mais bien réelle. Le « néocolonialisme ». Les obstacles comme Lumumba devaient être éliminés sans état d’âme. Le Martyr congolais reste malgré tout dans les esprits et son personnage revient avec acuité sur le devant de la scène tous les 30 juin. C’est qu’il a laissé sur le Congo une marque indélébile de fierté qu’il revenait aux Congolais de préserver. Mais ont-ils jamais pu ?
En tout cas, 53 ans après son indépendance, le Congo vit toujours de l’aide extérieure (aide humanitaire des ONG et des églises, aide budgétaire des institutions et des pays occidentaux,…). Sur le plan de la défense, la sécurité du pays est « délaissée » entre les mains de l’ONU (près de 20 mille casques bleus[1] recrutés dans une cinquantaine de pays). C’est dire à quel point le Congo de Lumumba se trouve dans la plus inquiétante des situations sur le plan de la viabilité.
Revenant sur le concept même de l’Etat souverain, tel qu’il transparait dans la Convention de Montevideo[2], le cas du Congo continue de soulever des interrogations légitimes. Pour rappel, la Convention de Montevideo (1933) consacre, à son article 1er, les quatre attributs d’un Etat souverain : une population permanente, un territoire déterminé, un gouvernement autonome et la capacité d’établir des relations avec d’autres Etats. Dans le cas du Congo, on semble désespérément plus proche des acquis théoriques que de la réalité.
Le Congo de Lumumba, un Etat souverain ?
Un Etat sans défense
La question de savoir si le Congo était prêt pour l’indépendance en 1960 se posera toujours. Il est toutefois admis qu’en dépit des risques annoncés d’une « indépendance immédiate », le contexte de l’époque et l’enchaînement des évènements rendirent illusoire l’idée d’une indépendance concédée par étapes. La violence des rapports entre Congolais et Belges était telle que plus personne n’était en mesure de maîtriser la situation. S’il est maintenant établi que l’indépendance arriva trop tôt, la décolonisation quant à elle arriva trop tard[3] compte tenu des frustrations et des humiliations endurées des années durant. Depuis, le Congo pâtit du faible niveau de ses décideurs politiques obligés de s’en remettre en permanence aux puissances étrangères pour mener à bien jusqu’aux plus basiques des missions de l’Etat comme la sécurité publique. Une vulnérabilité qui ne pardonne pas.
En effet, incapable de se doter d’une armée à la hauteur de ses défis, le Congo est, depuis maintenant deux décennies, la proie facile des pays limitrophes (Rwanda, Ouganda, Burundi) et non seulement. En novembre 2012 la milice tutsie du M23 s’emparait de la ville de Goma, avec l’aide de l’armée rwandaise, l’armée congolaise ayant déserté la ville sans combattre. Quatre mois plus tard, une autre milice, les Maï-Maï Bakata Katanga, s’emparait de la deuxième ville du pays, Lubumbashi, capitale de la province stratégique du Katanga.
A l’ONU, le mandat de la Monusco, la mission des nations Unies au Congo, est renouvelé presque automatiquement depuis 1999, une façon de consacrer l’idée selon laquelle le Congo est un pays dépourvu de moyens de défense minimale.
Or, pour revenir sur les fondements théoriques de l’Etat, on ne peut concevoir un Etat qui ne soit pas capable de disposer du « monopole de la violence légitime », à l’intérieur de ses frontières (Max Weber) et de la capacité de se défendre militairement, avec des moyens autonomes, contre des agressions extérieures. Car « les Etats font la guerre, et la guerre fait les Etats » (Charles Tilly).
Faut-il toujours considérer le Congo comme un Etat souverain, celui-ci partageant sur son territoire national le droit d’exercer la « violence » avec des forces étrangères (casques bleus) ; des forces non-étatiques comme les soldats rwando-ougandais (M23), les milices locales (Mai-Mai) et une multitude de bandes armées comme la LRA de Joseph Kony ?
Une crise de légitimité politique
Si la question de la défense nationale traduit la réalité d’un Etat à minima, la situation politique n’est guère plus rassurante. En effet, le régime actuel de Kinshasa repose sur des bases particulièrement fragiles en termes de légitimité politique, et les discours officiels n’y peuvent rien.
Pour la petite histoire, les principaux décideurs politiques congolais sont issus des guerres d’agression menée essentiellement par le Rwanda et l’Ouganda (Première et Deuxième Guerre du Congo, et Guerre du CNDP). Portés au pouvoir, à Kinshasa, par des armées d’agression, c’est-à-dire par un acte d’infraction au droit international. Ils ont tenté de se légitimer en organisant deux élections (2006 et 2011). L’élection de 2011 s’est soldée par un sanglant hold-up et se trouve à l’origine d’une crise institutionnelle qui, depuis, paralyse le pays. Quant à l’élection de 2006, initialement présentée comme démocratique, il a été révélé qu’elle avait été truquée à partir de Bruxelles[4], ce qui, du coup, enlève aux autorités de Kinshasa les arguments permettant de se présenter en tant que représentants légitimes du peuple congolais.
Le pire, c’est que leur bilan en matière économique et sociale ne plaide pas pour elles. Le Congo, en dépit de ses richesses naturelles, est, en effet, tout dernier au classement mondial de la pauvreté (186ème sur 186 pays[5]). Un indicateur parmi tant d’autres (corruption[6], mauvaise gouvernance,…) qui enlève au pays la dimension de l’Etat en tant que « contrat social ».
Un Etat tout de même
Le Congo avait acquis son indépendance et siège, depuis, dans les instances internationales comme un Etat parmi d’autres, un Etat dont la souveraineté, sur le plan du droit, n’est plus sujet à débat. C’est un acquis dont on mesure la portée en revenant sur la difficile lutte d’autres peuples (Palestiniens, par exemple) qui peinent toujours à exister en tant que nation souveraine sur le plan international. A ce titre, Lumumba mérite amplement l’hommage qui lui est rendu. Reste à savoir si son combat fut celui d’un homme, révolté par les ravages du système colonial, ou celui d’un peuple, dont il aurait été l’incarnation, dans la lutte « nationale » contre le joug colonial. Ce qui renvoie à la question de savoir si le Congo fût jamais une « nation ».
Le Congo de Lumumba, une nation ?
La question de savoir si le Congo pouvait revêtir l’appellation de « nation » s’est toujours posée. Dès l’accession du pays à l’indépendance, la crise des sécessions (Katanga, Sud-Kasaï) renvoya sur la face du monde l’image d’une population embrigadée de force par la puissance coloniale dans une nation artificielle, juste destinée à répondre aux besoins économiques de la métropole. La succession des évènements tragiques, depuis, n’a jamais permis aux Congolais de débattre d’une question aussi fondamentale et existentielle que celle de l’appartenance à une même nation.
Lumumba semble avoir anticipé le débat en s’illustrant sur le terrain du panafricanisme. Avec plusieurs leaders comme le Ghanéen Kwame Nkrumah, Lumumba ne lutta pas seulement pour l’indépendance du Congo, mais pour la libération de toute l’Afrique. Difficile de savoir si le panafricanisme qu’ils prônaient devait aboutir à un nouveau tracé des frontières des nations africaines ou à la consolidation des espaces de prospérité commune sur l’exemple de l’Union européenne. On peut au moins relever que le Congo est sûrement plus proche des pays « plurinationaux » comme la Bolivie ou l’Inde que des Etats-Nations occidentaux ayant achevé le processus d’intégration des communautés disparates dans un moule national.
Les élections de 2006 ont révélé une ligne de fracture Est-Ouest (swahili-lingala). Et à regarder de plus près, on met en évidence une multitude des identités derrière les deux blocs le pays comptant plus de 200 groupes ethniques[7].
A l’évidence, le Congo en tant que « nation » n’est donc pas une certitude. Il ne survit que par la peur des Congolais persuadés qu’en se démarquant de la communauté nationale actuelle, ils deviendraient la proie des voisins hégémoniques pour qui le Congo n’est qu’une réserve des matières premières. Le risque de devenir une sorte d’aborigènes pour les pouvoirs de Kigali, Kampala, Luanda, voire Johannesburg, semble être la principale motivation des Congolais à s’accrocher à l’entité nationale actuelle.
Mais sur la durée, ce n’est guère suffisant. Parce que dans le monde tel qu’il est, aucune nation ne peut survivre en misant sur la seule stratégie du refuge. Si, collectivement, les Congolais demeurent incapables de se préserver de l’hégémonie des puissances étrangères il faudrait en conclure que le sentiment national fut trop faible pour qu’un pays de 70 millions d’habitants fût à ce point incapable de triompher des velléités hégémoniques de ses difficiles voisins de l’Est.
Le Congo de Lumumba, un territoire national ?
En principe, le territoire de la RD Congo est garanti par le principe d’intangibilité des frontières fondé sur le tracé de la Conférence de Berlin 1884-85. Les neuf pays voisins du Congo sont régulièrement priés de respecter l’intangibilité des frontières de leur voisin, mais ce n’est pas suffisant. En tout cas, les régimes hégémoniques du Rwanda (Paul Kagamé) et de l’Ouganda (Yoweri Museveni) ont déjà montré qu’ils n’entendent pas respecter les frontières du Congo. Ils ont même réussi à enfoncer deux frontières du pays. En effet, comme durant la deuxième Guerre du Congo (1998-2003), le pays va commémorer son indépendance alors qu’une partie de son territoire nationale se trouve sous occupation étrangère (territoire actuellement occupés par le M23).
Le péril pour le Congo, c’est que, dans leurs agissements, le Rwanda et l’Ouganda bénéficient d’un regard bienveillant des Etats-Unis, une puissance qui considère qu’elle n’est pas liée par le tracé actuel des frontières des Etats africains[8], n’ayant pas pris part à la conférence de Berlin. Ainsi ont-ils œuvré pour le démantèlement du Soudan. Au-delà de l’Afrique, Washington fut le principal artisan de la « balkanisation » de l’ancienne Yougoslavie. Plus généralement, la Première puissance du monde n’a que peu d’égard pour les frontières des Etats autres que les siennes, comme cela transparait dans le « grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski. Le Congo aura donc peu d’alliés dans la communauté internationale pour préserver son intégrité territoriale menacée.
Mais le péril sur l’intégrité territorial peut aussi naître de l’intérieur, de plus en plus de populations abandonnées à elles-mêmes, dans l’arrière-pays, perdant espoir dans le bien fondé d’un vivre ensemble « national » qui ne profite qu’à une minorité des privilégiés au pouvoir. L’irruption de quelques leaders autonomistes au niveau des régions, pourrait suffire à fragmenter le « grand Congo » en micro-Etats plus ou moins viables, surtout si le pouvoir de Kinshasa perdure dans sa léthargie actuelle face au péril annoncé de la balkanisation.
En définitive, et aussi pénible que cela puisse paraître, on est tenté de considérer que la Patrie de Lumumba semble davantage tendre vers le déclin, en l’absence d’un personnel politique de qualité et d’un énergique sursaut patriotique.
Le combat de Lumumba n’aura pas, pour autant, été vain.
Boniface MUSAVULI
[1] http://www.un.org/fr/peacekeeping/m...
[2] http://avalon.law.yale.edu/20th_cen...
[3] David VAN REYBROUCK, Congo – Une histoire, ACTES SUD, 2012, p 289.
[4] Charles ONANA, Europe, Crimes et Censure au Congo, les documents qui accusent, Ed. Duboiris, 2012.
[5] http://hdr.undp.org/en/media/HDR_20...
[6] Selon l’ONG Transparency International, le Congo est 168ème sur 182 pays. Voir http://www.transparence-france.org/...
[7] https://www.cia.gov/library/publica...
[8] Pierre PEAN, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, édition Fayard, 2010, p. 280.
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La Belgique mène encore la danse au Congo
près avoir vécu 18 ans en Belgique, il m’a paru opportun de me pencher sur son passé colonial qui est peut-être encore son présent. Mes recherches n’en sont qu’à leur début, mais une chose est évidente : les hauts responsables belges se comportent encore comme s’ils tiraient les ficelles au Congo.
Patrice Lumumba, libérateur du Congo, assassiné en 1961.
MOTION DE SOUTIEN AUX EXCLUS DE PENTECOTEþ
Aux Cadres de la nouvelle Direction Politique issue du 1er Congrès de l'UDPS,
Chers Camarades,
Juste au moment où vous venez de boucler avec succès la première phase de votre tournée de trois Provinces (KATANGA, KASAI-ORIENTAL et KASAI-OCCIDENTAL) , tournée au cours de laquelle vous avez ré allumer la flamme d'espoir auprès de la base de l'UDPS et de notre peuple chosifié, battant campagne pour que l'UDPS et son Président National, Monsieur Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA sortent vainqueurs aux prochaines élections de 2011, comme par enchantement, nous apprenons par la voie de presse votre exclusion de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social "UDPS", sans aucune procédure disciplinaire tel que stipulé à l'Article 76 des anciens Statuts et au Chapitre IX du Règlement Intérieur, bien que caduc après le 1er Congrès (Organe suprême du Parti ayant reconduit le mandat du même Président National qui était fin mandat) .
Cette décision ramène l'UDPS au niveau du MPR-Parti État où la seule voix du Guide de la Révolution avait une force de loi. Et dire que le même TSHISEKEDI a toujours fustigé la classe politique congolaise d'inculte n'ayant aucune culture des textes.
Et aussi, votre exclusion du Parti en l'absence d'une condamnation à mort, tombe juste à la même période où Évariste KIMBA, l'ancien Premier Ministre du Congo après Moïse THOMBE et ses trois Ministres ont été pendus en mai 1966 le jour de pentecôte à la cité, actuel Pont Kasa-Vubu.
En voici le rappel :
Évariste Kimba (né le 16 juillet 1926, exécuté le 1er juin 1966 à Kinshasa), fut Premier ministre de la République démocratique du Congo sous la présidence de Joseph Kasa-Vubu. Opposant de Mobutu Sese Seko, il fut condamné à mort et exécuté en public en mai 1966 à Kinshasa, avec les ex-ministres Jérôme Anany, Emmanuel Bamba et Alexandre Mahamba, groupe connu comme les Martyrs de la Pentecôte.
A cette époque là, le gouvernement qui avait mis à mort ces leaders politiques était composé de la manière suivante :
Gouvernement Mulamba
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Le gouvernement Mulamba, est un gouvernement de la République démocratique du Congo, formé par Léonard Mulamba et nommé par le président Joseph-Désiré Mobutu, le 28 novembre 1965, soit quatre jours après le 24 novembre, jour de la prise du pouvoir et l’Acte de proclamation de la seconde République.
Composition [modifier]
Le Premier ministre est le colonel Léonard Mulamba. [1]
Comme définit dans l’Acte de proclamation de la seconde République, le gouvernement compte au moins un membre de chacune des 21 provinces du pays et de la capitale.
Ministres [modifier]
- Affaires étrangères : Justin Bomboko
- Agriculture : Alphonse Zamundu
- Classes moyennes : Bernardin Mungu-Diaka
- Défense national, rattachée au président de la République : Joseph-Désiré Mobutu
- Éducation nationale : abbé Athanase Ndjadi
- Finances : Jean-Joseph Litho
- Fonction publique : Michel Colin
- Intérieur et Affaires coutumières : Étienne Tshisekedi
- Plan : Jean-Marie Kititwa
- Santé publique : Martin Tshishimbi
- Transports et communications : Victor Nendaka
- Travaux publiques : Jean Bolikango
Secrétaires d’État [modifier]
- Affaires étrangères : Joseph Kulumba
- Économie nationale : Eloï Mayala
- Justice : Joseph Nsinga
- Terres, Mines et Énergie : Michel Kabamba
Haut commissaires [modifier]
- Information et : Jean-Jacques Kande et Antoine Ngwenza
- Jeunesse et Sport : Victor N'Joli et Théodore Mwamba
- Vu ce qui précède et renforcés par les enseignements de résistance et de refus de chosification reçu du même Président National, Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA qui nous a toujours demandé de se référer aux textes qui régissent le Parti pour régler tout litige au niveau des Organes du Parti;
- Considérant que depuis le lancement du projet de convocation du 1er Congrès après de le refus de l'UDPS de participer aux élections, les anciens Responsables des Organes Centraux (Valentin MUBAKE et Rémy MASMABA) qui avaient catégoriquement désobéi et refusé d'exécuter les ordres pour la mise en place d'une Commission Préparatoire pour étudier la faisabilité de la tenue du 1er Congrès;
- Considérant que malgré le défi que Valentin MUBAKE avait lancé publiquement jusqu'à faire caillasser le véhicule qui transportait le même Président National le jour de l'installation des membres de la Commission Préparatoire jusqu'à proférer des insultes publiques à l'épouse du Président National, comportement condamné par le règlement intérieur;
- Considérant que le même Valentin MUBAKE avait mené une campagne contre l'achat des cartes spéciales 1er congrès en déclarant publiquement que Monsieur Étienne TSHISEKEDI a déjà reçu 1.000.000$ de nos partenaires pour organiser le Congrès;
- Considérant que malgré ce comportement d'indiscipline caractérisé Monsieur MUBAKE n'avait écopé que d'une suspension vite levée et devenu fréquentable au moment où ceux qui avaient exécuté les ordres de la hiérarchie en présentant le travail dans le délai ont été bannis sans aucun critère de tout contact avec le Président National;
- Refusant cette politique d'Autriche où les médiocres sont récompensés et que tout est mis en œuvre pour décourager toutes celles et tous ceux qui se dévouent à sortir notre peuple de la misère;
- Considérant qu'à travers toutes ces décisions il existerait une main invisible ayant pris des engagements avec l'entourage du Président National dont le but est de détruire ce mouvement de masse qui lutte depuis 28 ans pour mettre en place un État de droit au Congo;
- De nul et d'aucun effet toutes les décisions prises à l'encontre des textes du Parti;
- Demandons au Président National, Monsieur Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA de se conformer aux textes du Parti de cesser de se comporter en despote;
- Demandons au Président National de descendre à Kinshasa, le siège du Parti même pour une semaine afin de sauver ce mouvement et redonner espoir au peuple congolais à, l'approche des échéances électorales;
- Dans le cas où ses Médecins ne pourrons pas l'autoriser à faire un long voyage au vu de son état de santé, exigeons toute affaire cessante, la publication de son bulletin pour éviter son entourage continue à exploiter ses faiblesses de santé pour nuire à sa réputation;
- En tout état de cause, la Direction Politique où siège les membres du Collège des Fondateurs doivent prendre les dispositions qui s'impose pour déclarer le Président National indisponible pour la gestion du Parti jusqu'à son rétablissement complet et son retour au pays.
Collecte des Signatures
1. M. KABEYA N'Kashama-Mutoke, Membre du Conseil National, UDPS France
2. M.KABENGA TSHIKELE ,UDPS/ France
3. Jean Paul KABENGA TSHIKELE
4. MAKOLO MUSASA
5. JEAN PAUL KASONGO
6. FIDEL BIRUNGU
7. AMEDI KOLOSO
8. BOFOSA ALBERT
9. NGANGLA JOSEPHINE
10. fidafida