Les rebelles affirment avoir pris la ville de la RDC alors que des milliers de personnes fuient : Le Kenya a appelé à un cessez-le-feu et a annoncé que les présidents de la RDC et du Rwanda participeront à un sommet régional d'urgence dans les deux procha
Les rebelles du mouvement M23 affirment avoir pris le contrôle de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo.
Les habitants ont partagé des vidéos de rebelles du M23 patrouillant dans les rues principales de Goma après une avancée éclair contre l'armée congolaise dimanche qui a vu des dizaines de milliers de personnes fuir les villes voisines.
Après des heures de tirs et d'explosions, les rues de Goma, où vivent plus d'un million de personnes, sont désormais calmes, selon les médias locaux.
Cette déclaration intervient quelques heures après que le ministre congolais des Affaires étrangères a accusé le Rwanda d'avoir déclaré la guerre en envoyant ses troupes de l'autre côté de la frontière pour soutenir les rebelles du M23. Le Rwanda accuse Kinshasa de soutenir les milices qui veulent un changement de régime à Kigali.
Le Kenya a appelé à un cessez-le-feu et a annoncé que les présidents de la RDC et du Rwanda participeront à un sommet régional d'urgence dans les deux prochains jours.
Le président kenyan William Ruto, actuel président de la Communauté de l'Afrique de l'Est, a déclaré qu'il incombait aux dirigeants régionaux de contribuer à faciliter une solution pacifique au conflit.
Le groupe M23 a pris le contrôle de vastes zones de l'est de la RDC, riche en minéraux, depuis 2021. Au cours des dernières semaines, le groupe a progressé rapidement vers Goma au milieu de combats intenses.
Depuis le début de l'année 2025, plus de 400 000 personnes ont été déplacées dans le Nord et le Sud-Kivu, provinces proches de la frontière avec le Rwanda, selon l'agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Alice Feza, une femme déplacée, a déclaré qu'elle ne savait pas quoi faire ensuite, car elle a fui Kiwanja, Rutshuru, Kibumba et maintenant Goma.
« Les gens fuient partout et nous ne savons plus où aller, car nous avons commencé à fuir il y a longtemps », a déclaré Mme Feza, ajoutant : « La guerre nous rattrape ici parmi les familles d'accueil, maintenant nous n'avons nulle part où aller. »
Les principales routes entourant Goma sont bloquées et l'aéroport de la ville ne peut plus être utilisé pour les évacuations et les efforts humanitaires, a déclaré l'ONU.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé le Rwanda à retirer ses forces du territoire de la RDC et le groupe rebelle M23 à stopper son avancée.
Dans une déclaration faite par l'intermédiaire de son porte-parole, M. Guterres a appelé le Rwanda à « cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC ». Il a également appelé le M23 à « cesser immédiatement toutes les actions hostiles et à se retirer des zones occupées ».
Cette déclaration intervient après que 13 soldats servant dans les forces de maintien de la paix ont été tués lors d'affrontements avec les rebelles.
Le Royaume-Uni a appelé à la fin des attaques contre les soldats de la paix, tandis que le représentant de la France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a réitéré l'appel de Guterres au Rwanda pour qu'il retire ses troupes de la RDC.
La RDC et l’ONU affirment que le groupe M23 est soutenu par le Rwanda.
Le Rwanda ne l'a pas nié, mais les dirigeants du pays imputent la responsabilité du conflit actuel à la RDC.
S'exprimant lors de la réunion du Conseil de sécurité, le représentant du Rwanda à l'ONU, Ernest Rwamucyo, a déclaré qu'il regrettait que la communauté internationale ait choisi de condamner le groupe M23 plutôt que l'armée congolaise qui, selon lui, a violé un cessez-le-feu.
Samedi, l'ONU a annoncé qu'elle retirerait de Goma tout son personnel non essentiel. Des opérations essentielles sont en cours en RDC.
Le M23 est né en 2012 d'une émanation d'un autre groupe rebelle, apparemment pour protéger la population tutsie de l'est de la RDC, qui se plaignait depuis longtemps de persécutions et de discriminations.
Le Rwanda a précédemment déclaré que les autorités congolaises travaillaient avec certains des responsables du génocide rwandais de 1994 contre les Tutsis et les Hutus modérés.
Cependant, les critiques du Rwanda l'accusent d'utiliser le M23 pour piller des minéraux tels que l'or, le cobalt et le tantale dans l'est de la RDC.
Cours Malu
Comment retrouver le savoir de nos ancêtres ?
RDC : QUE VAUT LA VÉRITÉ ?
En novembre dernier j’ai eu l’honneur de dîner avec la lauréate du Prix Nobel de la paix 2021, Maria Ressa. En lui décernant ce prix, le comité a voulu alerter le monde sur la montée de la désinformation et de la manipulation médiatique. Ma conversation avec elle sur le sujet a inspiré ce texte sur la place de la vérité dans mon pays, la République Démocratique du Congo.
Commençons par des faits
10 Avril 1991. Hôpital Ngaliema. J’ouvre les yeux pour la première fois sur les rives du fleuve Congo. Je ne le sais pas à ce moment-là mais le Zaïre, déjà sous perfusion depuis des années, rentre dans sa phase terminale. L’appétit glouton d’un autocrate narcissique aveuglé par ses propres illusions, Mobutu, aura eu raison de ce grand corps malade au cœur de l’Afrique.
À la veille du nouveau millénaire, une armada hétérogène pilotée de l’extérieur finit d’achever la bête. Nous sommes en 1997. Beaucoup de Zaïrois, redevenus Congolais entre-temps, poussent alors un soupir de soulagement. Hélas, de courte durée. Les nouveaux maîtres de Kinshasa ayant déjà pactisé avec le diable. Dans l’euphorie d’une prétendue libération, peu saisissent les enjeux. Les conséquences de la sous-traitance de la conquête d’un pays continent n’intéressent que trop peu. Comble du drame, le chef rebelle à la tête de l’expédition et autoproclamé président de la RDC, Laurent Désiré Kabila, se rend compte, bien trop tard, qu’il a malgré lui dérogé à sa propre règle, « ne jamais trahir le Congo ». Le mal est fait.
Les chiffres ne mentent pas
Plus de vingt ans et une série de crises de légitimité plus tard, les statistiques résument à elles seules la tragédie congolaise. Le nombre de morts se compte en millions. Les politologues parlent du « conflit le plus meurtrier du 20e siècle après la seconde guerre mondiale ». 27 millions de congolais sont en situation d’insécurité alimentaire et 5 millions sont déplacés internes dans leur propre pays – seule la Syrie fait pire. La RDC est 175e sur 189 sur l’indice de développement humain (IDH) avec un score « inférieur à la moyenne des pays de l’Afrique subsaharienne ». Elle est également 170e sur 180 sur l’indice de la corruption publié par transparency international, soit une chute de 9 places depuis l’entrée en fonction d’un nouveau régime illégitime en janvier 2019. Bref, malgré le discours officiel qui tend au « changement de narratif », le pays va (toujours) mal.
Mensonge et vérité
A l’instar du Zaïre, il existe en RDC un gouffre entre le monde imaginaire décrit par les autorités de Kinshasa et la réalité des congolais.
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Éducation
En matière d’éducation, le discours populiste promettant la gratuité de l’enseignement persiste. Pourtant, l’éducation demeure payante. Quand elle est effectivement gratuite, elle précarise les enseignants, mettant ces derniers face à des cas de conscience où les conditions de leur survie empiètent sur leur mission républicaine car ils ne sont pas payés par L’État.
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Budget
Au sommet de l’Etat, le locataire de la cité de l’OUA et ses conseillers saignent les finances publiques à blanc. En témoignent les dépassements budgétaires ahurissants de la présidence et le pourcentage du budget affecté au seul fonctionnement des institutions (77 % ). Le récit officiel parle lui d’une « réduction du train de vie de l’Etat ».
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Sécurité
L’armée, plombée par une infiltration d’officiers étrangers, est désarticulée et est privée de ressources comme l’attestent les détournements récurrents des fonds qui lui sont alloués. Dans les zones où ont été instauré « l’État de siège » les violences envers les populations et la criminalité ont augmenté. Officiellement pourtant Kinshasa vante toujours les mérites d’une opération qui prouve chaque jour un peu plus son inefficacité. L’entrée récente des troupes Ougandaises sur le territoire national en est le symbole le plus éloquent. Si cet épisode, pour le moins scandaleux, compte tenu du passif de ladite armée dans le pays, n’a pas ému l’opinion publique congolaise outre mesure c’est la faute à une élite intellectuelle complaisante.
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Parlement
Et que dire du Parlement ? Au lieu d’être le temple de la démocratie, il est gangréné par une meute de laquais illégitimes, champions toutes catégories confondues de la corruption. Là encore, le discours officiel tranche avec la réalité et on se demande s’il n y a pas in fine au Palais du Peuple une union sacrée contre la Nation.
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Stratégie économique
Le détachement de l’élite politique face à la réalité met même en péril le potentiel que représente la révolution verte pour notre pays alors qu’il a un rôle crucial à jouer de par ses ressources minières notamment. La dichotomie entre la réalité et sa représentation par les dirigeants dans ce cas empêche l’éclosion d’idées novatrices et de stratégie nationale, favorise la médiocrité au détriment de l’excellence et renforce la misère dans laquelle vivent les Congolais.
La vérité libère
Lors de son discours de réception du prix Nobel de la Paix à Oslo le 10 Décembre dernier, Maria Ressa a eu ces mots : « sans vérité il n’y a pas de confiance et sans confiance il n’y a ni réalité commune, ni démocratie… » avant de poser cette question sous forme d’interpellation, « qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour la vérité ? » Avant de répondre à cette question, établissons ce qu’est la vérité.
La définition philosophique de la vérité parle de « connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue, ultime ». En d’autres termes, la vérité est ce qui est conforme à la réalité. Elle a donc un caractère objectif. Une objectivité consacrée par les nombreux indicateurs à notre disposition pour l’évaluer, comme ceux que nous citons plus haut. Pourtant, on constate en RDC une tendance quasi systématique au sein de l’élite politique à ignorer ou nier les faits qui sous tendent la vérité dès lors qu’ils ne cadrent pas avec la narration officielle ou les intérêts personnels de ces dirigeants. Cette obsession à vouloir masquer ce qui est vrai avec des récits fictifs (souvent sans la moindre substance empirique) contribue au sous développement chronique du pays. Les auteurs de ces fictions et ceux qui leur font écho sont selon moi un danger pour la République.
Deux mondes coexistent en République Démocratique du Congo. Le premier, fictif, fait l’apologie décomplexée des anti-valeurs ou passe éhontément sous silence les faits qui dérangent. Les responsables de la déliquescence de l’État y sont érigés en héros par une meute de fanatiques ou de courtisans incapables de comprendre qu’ils sont eux-mêmes otages d’un avion en perte d’altitude piloté par des kamikazes. Le deuxième monde, empirique, est celui des statistiques évoquées ci-dessus. La réalité y est si dure qu’elle est devenue un chemin de croix pour les Congolais meurtris, entre autres, par la guerre et la pauvreté.
Pour relever les innombrables défis auxquels notre pays est confronté, il nous faut une réalité partagée. Un monde. Pas deux. Autrement dit, il nous faut un ancrage collectif dans la vérité, aussi brutale soit-elle. Il faut replacer le débat rationnel et les faits au centre des échanges. Il faut revenir au règne de la logique et de la science et anéantir l’obscurantisme intellectuel qui a élu domicile dans notre pays.
La RDC souffre d’un rapport biaisé à la vérité, ou en tout cas à la réalité, et c’est principalement la faute de son élite politique. Cela ne peut plus durer.
La vérité mérite tous les sacrifices.
L’OMS gravement mise en cause dans les violences sexuelles en RDC
PHOTO DENIS BALIBOUSE, REUTERS
« La première chose que je tiens à dire aux victimes et aux survivants c’est que je suis désolé. Je suis désolé, désolé de ce qui vous a été imposé par des personnes qui étaient employées par l’OMS pour vous servir et vous protéger », a déclaré le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, promettant des « conséquences sévères » aux responsables, lors d’un point de presse sur les conclusions de la commission.
(Genève) L’OMS a été gravement mise en cause par une commission d’enquête sur les violences sexuelles commises par ses employés contre des dizaines de personnes en République démocratique du Congo, qui dénonce des « défaillances structurelles » et des « négligences individuelles ».
Ces abus sexuels ont été commis par des membres du personnel, aussi bien embauchés localement que par des membres internationaux des équipes chargées de lutter contre l’épidémie d’Ebola qui a sévi en RDC entre 2018 et 2020, notent les enquêteurs qui ont interrogé des dizaines de femmes s’étant vu proposer du travail en échange de rapports sexuels ou victimes de viol.
Dans les propos liminaires, la commission d’enquête indépendante - lancée en octobre 2020 par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus - dresse un tableau très sombre de la situation sur place.
Elle constate « l’ampleur des incidents d’exploitation et d’abus sexuels lors de la riposte à la 10e flambée d’Ebola, toute chose ayant contribué à accroître la vulnérabilité des “victimes présumées”, lesquelles n’ont pas bénéficié de l’aide et de l’assistance nécessaires qu’exigeaient de telles expériences dégradantes ».
« Je suis désolé »
« La première chose que je tiens à dire aux victimes et aux survivants c’est que je suis désolé. Je suis désolé, désolé de ce qui vous a été imposé par des personnes qui étaient employées par l’OMS pour vous servir et vous protéger », a déclaré le Dr Tedros, promettant des « conséquences sévères » aux responsables, lors d’un point de presse sur les conclusions de la commission.
« C’est un sombre jour pour l’OMS », a reconnu le directeur général, qui brigue un second mandat à la tête de l’organisation, une candidature pour laquelle il a eu la semaine dernière un soutien de la majorité des pays de l’Union européenne, mais aussi du Kenya.
Quand une journaliste lui a demandé s’il avait l’intention de démissionner, il a esquivé. « Je suis allé sur place 14 fois et ce problème n’a pas été soulevé. Peut-être que j’aurais dû poser des questions », a-t-il toutefois reconnu.
La commission a identifié 83 auteurs présumés, dont 21 étaient des employés de l’OMS.
L’organisation a mis fin, dès la publication du rapport, au contrat de quatre d’entre eux qu’elle employait encore et les autres avaient des contrats de courte durée, a expliqué le docteur Tedros. Ils se verront bannir de tout emploi futur.
En outre, l’OMS transmettra les allégations de viol aux autorités nationales en RDC pour qu’elles enquêtent, ainsi que dans les pays d’origine des auteurs présumés.
Deux hauts responsables ont été placés en congés administratifs « et nous prenons des mesures pour nous assurer que d’autres personnes susceptibles d’être impliquées soient temporairement déchargées de tout rôle décisionnel » dans cette affaire, a-t-il détaillé.
Le patron de l’OMS a aussi indiqué qu’un organisme externe sera chargé d’identifier les manquements individuels au sein de son organisation.
Grâce à la presse
L’affaire n’a éclaté que grâce au travail d’enquête de The New Humanitarian et de la Reuters Foundation.
De fait, la commission relève aussi, après avoir procédé à des dizaines d’entretiens, « la perception d’impunité du personnel de l’institution de la part des victimes présumées » tout comme le fait que face à des dizaines de victimes qui se sont présentées, il y a « une absence totale de signalement de cas » au niveau institutionnel.
« Les entretiens des principaux responsables de l’organisation conduits par l’équipe d’examen démontrent bien que l’organisation, concentrée principalement sur l’éradication de l’épidémie d’Ebola, n’était pas du tout préparée à faire face aux risques/incidents d’exploitation et d’abus sexuels », souligne le rapport.
Fin mai, une cinquantaine de pays membres de l’OMS avaient fait publiquement état de leur frustration face à la lenteur des enquêtes et le manque de transparence.
Ils avaient exprimé leur inquiétude après des informations de médias suggérant que la direction de l’OMS était au courant de cas d’exploitation sexuelle, d’agressions et de harcèlement sexuel et avait omis de les rapporter comme l’exige le protocole de l’ONU et de l’OMS, tout comme les allégations selon lesquelles des membres du personnel ont tenté d’étouffer ces affaires.
Un dissident rwandais tué par balles au Mozambique
Le gouvernement Kagamé montré du doigt
PHOTO PAGE FACEBOOK DE RÉVOCAT KAREMANGINGO
Révocat Karemangingo était le trésorier d'une association de réfugiés rwandais au Mozambique.
(Maputo) Un dissident rwandais, ancien lieutenant de l’armée, a été tué par balles au Mozambique où il s’était réfugié après avoir été chassé de son pays en 1994, a indiqué mardi la police de Maputo.
La BBC rapporte que Révocat Karemangingo avait fait une déposition à la police, faisant état d'un complot pour l'assassiner.
Neuf balles
Des hommes armés non identifiés ont tiré sur la voiture de M. Karemangingo, 49 ans, alors qu’il se rendait à son domicile dans la capitale mozambicaine.
Les attaquants « ont tiré neuf coups de feu sur le véhicule. La victime a été immédiatement transportée à l’hôpital mais elle est décédée », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la police, Carmina Leite.
Une enquête a été ouverte mais la police ne tient pour l’instant aucune piste.
Révocat Karemangingo, qui avait monté un commerce de produits pharmaceutiques au Mozambique, était soupçonné de soutenir secrètement l’opposition au Rwanda.
"Le gouvernement de Kigali persécute les réfugiés rwandais non seulement au Mozambique mais dans le monde entier."
Cléophas Habiyaremye, président de l’Association des réfugiés rwandais au Mozambique
« La communauté rwandaise au Mozambique est effrayée par ce meurtre », a déclaré à l’AFP Cléophas Habiyaremye, président de l’Association des réfugiés rwandais au Mozambique (dont M. Karemangingo était le trésorier, précise la BBC).
Nombreux meurtres d'opposants à Kagame
Plusieurs opposants au régime du président Paul Kagame ont été assassinés ou cibles d’agressions ces dernières années, notamment en Afrique du Sud.
En février, un responsable d’un parti d’opposition, Seif Bamporiki, 49 ans, a été tué par balles.
En 2014, l’ex-patron des renseignements et ancien proche de Kagame dont il était devenu un adversaire acharné, Patrick Karegeya, avait été retrouvé mort étranglé dans une chambre d’hôtel de Johannesburg.
Un autre exilé rwandais, l’ancien général Faustin Kayumba Nyamwasa, cofondateur du Congrès national rwandais (RNC) avec M. Karegeya, a quant à lui survécu à plusieurs tentatives d’assassinats.
Le Rwanda, dirigé d’une main de fer par Paul Kagame depuis la fin du génocide qui a coûté en 1994 la vie à quelque 800 000 personnes, principalement des Tutsi, est régulièrement critiqué pour ses attaques contre la liberté d’expression.
AGENCE FRANCE-PRESSE