Comment retrouver le savoir de nos ancêtres ?
La question des origines a beaucoup d’importance dans un continent qui a beaucoup changé par force. L'esclavagisme, la colonisation, le néocolonialisme, l’exode rural, l’émigration accélérée, la mobilité professionnelle, les guerres à perpétuité… accentuent le besoin d’identifier nos racines et de retourner à nos sources.
Ma passion est de retrouver le savoir, la sagesse, l’histoire de nos ancêtres, découvrir leur pensée scientifique et étudier leurs inventions et découvertes ayant trait à leur vie quotidienne, leur survie, leurs batailles, échecs et victoires.
Nous avons l'obligation tant de préserver les connaissances héritées de nos ancêtres que de transmettre ces connaissances aux générations futures au même titre que les innovations et créations de la présente génération.
Nos ancêtres avaient réussi à établir un ensemble compliqué de règles sur la façon de rester en harmonie avec la terre, de survivre par la chasse et la pêche, de gérer leurs sociétés d’une façon efficiente et efficace, Ils collaboraient dans leur lutte pour la survie, ce que firent également nos parents.
Voilà des gens qui étaient motivés par leurs croyances religieuses et spirituelles mais qui avaient aussi réussi à accomplir de grandes avancées sociétales.
À notre époque, peut-être plus qu'à toute autre, s'impose la nécessité de réveiller un sens de fierté pour cette noble histoire. Il y a lieu de commencer à développer ce sens de la vénération du passé et la reconnaissance de la sagesse de nos ancêtres; il nourrira notre volonté d'affronter l’avenir d’une façon plus optimiste.
Dans une tentative délibérée de notre part de supprimer notre propre histoire, nous avons perdu des témoins de notre illustre et noble passé. Parler du passé, de l’authenticité est devenu un sujet de honte et de moquerie surtout depuis l’avènement des religions modernes.
Et pourtant, ce passé est très noble.
Selon l’encyclopédie "Wikipedia", au moyen âge déjà, le royaume du Kongo était un État très développé, avec un large réseau commercial. À part les ressources naturelles et l'ivoire, le pays fondait et commerçait le cuivre, l'or, les vêtements de raphia et la poterie, disposait d'une monnaie et de finances publiques.
Mais surtout, il pratiquait l'agriculture, la chasse et l'élevage. Il était, comme beaucoup d'autres peuples d'Afrique subsaharienne, socialement stratifié, mais avec une structure relativement souple. On pouvait par exemple apprendre un métier de son choix en intégrant l'une des grandes écoles du pays. Les plus connues sont les quatre plus prestigieuses, à savoir Kimpasi, Kinkimba, Buelo et Lemba. Ces écoles formaient l'élite kongo. Si leur accès était relativement libre, toujours est-il qu'il s'agissait d'une longue initiation aux critères de sélection très stricts.
“Il y a un adage qui dit “Aie confiance en tes ancêtres quand tu entreprends un nouveau voyage.”
La spiritualité ne peut donc être limitée qu'à la religion et à la croyance moderne.
La connaissance en profondeur de soi est capable de remplacer notre mode de vie aujourd’hui complaisante et pleine de doute par une autre beaucoup plus éclairée, confidente et productive.
La marque de la réalité est l'identité, la stabilité, l'éternité, pense Platon.
Aristote partage avec Platon l'idéal scientifique : la marque de la science est la vérité qui ne change pas.
Notre vérité est que nous sommes un peuple béni mais qui n'a pas encore atteint même un pourcent de son potentiel.
Eddy B. Dishueme
Président, VIP
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